[24 nov – 17 déc] TRIP STORIES, Jennifer Anderson, Rebecca (!), Susie Hénocque, Cie Ithéré > à l’Espace Vallès Publié le Posted on 14 juin 2024 Aucun commentaire sur [24 nov – 17 déc] TRIP STORIES, Jennifer Anderson, Rebecca (!), Susie Hénocque, Cie Ithéré > à l’Espace Vallès Partager de jeudi 24 novembre 2022 à samedi 17 décembre 2022 Planifié Archives Espace Vallès14 Place de la République, 38400 Saint-Martin-d'Hères Carte Autour de l’exposition >>>> VERNISSAGE <<<< jeudi 24 novembre à 18h30 >>>> PERFORMANCES <<<< de Jennifer Anderson lire + les mardis 6 et 13 décembre de 16h à 19h les samedis 26 novembre, 3, 10 et 17 décembre de 15h à 18h Durée du récit délivré dans le creux de l’oreille : 15 min >>>> CONFERENCE D’HISTOIRE DE L’ART <<<< par Fabrice Nesta Follow the line, jeudi 15 décembre à 19h >>>> Entrée libre <<<< Exposition en partenariat avec le centre des Arts du récit en Isère et Saint-Martin-d’Hères en scène Vallès - Saison 2022-23 Infos pratiques Du 24 nov au 17 déc 2022 à l’espace Vallès Entrée libre, TRIP STORIES Installation de Jennifer Anderson, rebecca (!)fabulatrice et Susie Hénocque, présentée par la Compagnie Ithéré Trip stories, suggère tout autant des histoires voyageuses qu’un triptyque, à savoir le trio d’artistes associées dans ce projet. Jennifer Anderson s’est en effet adjoint le concours de la sculptrice Rébecca (!) fabulatrice et de la vidéaste (par ailleurs comédienne) Susie Hénocque. Au centre du dispositif, une chaise tressée et prolongée d’une longue traîne colorée, comme un appendice caudal, qui se déploie en une large spirale. Vêtue d’une longue robe noire cérémonielle, la conteuse s’y tient immobile, dans l’attente qu’un auditeur prenne place sur la chaise contiguë disposée tête-bêche pour écouter l’histoire qu’elle voudra lui confier à l’oreille, sous casque. Les trois artistes se sont inspirées de la conception de la parole dans la cosmogonie dogon, telle que l’a analysée dans son approche ethnolinguistique Geneviève Calame-Griaule : « Dans la bouche entre en jeu le tissage. Notre bouche en effet est un métier à tisser. La langue est la navette qui va et vient, qui bouge sans arrêt. Les dents sont le peigne à travers lequel passent les fils de la chaîne. La poulie est représentée par la luette. » Dans une telle conception, la parole fondamentale exprime ou possède métaphoriquement le pouvoir suprême de création. Jean-Pierre Chambon > Extrait de l’article “Exposer la parole, enrubanner les objets” à lire dans Périphériques n°98 – Sept à déc 2022